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En route pour Shanghai ! 5 mois d'étude à l'université de Tongji, une aventure qui a commencé bien avant le départ... Suivez pas à pas mon voyage de la préparation à la vie sur place, et au retour fin janvier prochain !

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Je suis rentrée en France depuis fin janvier 2007, mais mes 5 mois à Shanghai auront marqué ma vie. J'y ai découvert des choses extraordinaires, rencontré des gens géniaux, vu des endroits magnifiques... J'ai aussi beaucoup appris sur moi-même et sur les gens en général.

En bref, je conseille à tous ceux qui en auront l'occasion un jour d'aller faire un tour dans ce pays merveilleux. Et en attendant, n'hésitez pas à faire un voyage dans mes traces...

Bonne lecture à vous !

 

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27 décembre 2006 3 27 /12 /décembre /2006 15:48

Coupure d'Internet en Chine...

Comme vous ne le savez peut-être pas, un gros tremblement de terre a eu lieu hier au large de Taiwan. En réalité il s'agit d'un premier séisme de magnitude 7,2 sur l'échelle de Richter et d'une réplique de magnitude 6,7.
De nombreux dégâts matériels, des dizaines de blessés et au moins 2 morts sont à déplorer sur l'île, alors que la Chine continentale a été épargnée (quelques secousses dans les villes côtières les plus proches seulement). Les autorités ont également craint un tsunami destructeur qui n'a pas eu lieu.

Vous vous demandez certainement pourquoi je vous parle de çà (enfin, sauf si vous avez lu le titre de l'article... ;o)). Tout simplement parce que les séismes ont endommagé 6 câbles sous-marins qui relient la Chine à Taiwan et donc la Chine au monde extérieur... Cela a considérablement ralentit le réseau Internet et ce dans toute la Chine.

Voilà pourquoi aujourd'hui en rentrant de cours à midi, je n'ai pas réussi à me connecter à Internet. En fait si, j'étais connectée, mais impossible de charger la moindre page ! Google marchait, mais c'était tout. J'ai été comme une folle tout l'après-midi. J'avais prévu de bosser sur mon devoir sur le Capital Risque en France (à rendre d'ici dimanche) mais sans Internet je n'avais aucune info donc pas possible de travailler. Et évidemment impossible d'accéder à Hotmail...
Après des heures à persévérer (redémarrage de l'ordinateur, déconnexion/reconnexion et même essai de me connecter sur le wifi du voisin...), j'ai décidé de descendre chez CNC (China NetCom, l'unique fournisseur d'accès à Internet chinois). Une brève discussion avec la gentille guichetière qui ne parle pas anglais (donc en chinois...) m'a permis d'apprendre qu'Internet ne marchait chez personne et qu'ils ne savaient pas quand çà serait réparé... J'étais bien avancée avec çà ! A ce moment là je ne savais toujours pas ce qui se passait.

J'ai finalement appris vers 19h30 ce soir que c'était la faute aux tremblements de terre. Bon alors évidemment on relativise, c'est moins grave de pas avoir Internet que d'avoir été au coeur du séisme. Mais on se sent quand même complètement coupé du monde !

Après quelques tests supplémentaires, je me suis rendue compte que les sites chinois (enfin chinois et/ou hébergés en Chine comme Google qui doit bien avoir des serveurs ici) fonctionnaient parfaitement. Je suis même sûre que la majorité des Chinois ne se sont pas rendus compte qu'on arrivait pas à accéder aux sites étrangers...
A ce moment là on commençait un peu à s'inquiéter (cellule de crise avec copines au téléphone) : déjà des câbles sous-marins c'est pas super facile à réparer, plus c'est bientôt le Nouvel An avec ses 3 jours de vacances nationales, et enfin avec le gouvernement chinois qui censure Internet, on se disait qu'ils risquaient pas de se dépêcher de réparer vu que pour le coup les sites étrangers étaient physiquement inaccessibles...

On se préparait donc à vivre plusieurs jours (voire une semaine entière) en autarcie partielle : plus de mails, plus de msn, plus de Skype... Plus de contact avec le monde extérieur, un peu dur quand même 2 jours après un Noël au bout du monde et à quelques jours du Réveillon.
C'est là qu'on se rend compte à quel point on est "Internet-addict" !
Je m'imaginais même déjà aller demain à la bibliothèque de l'université pour trouver des livres sur le sujet de mon devoir, chose que les étudiants d'aujourd'hui ne font plus jamais... Aujourd'hui les écoles de commerce nous forment à être le plus pertinent sur les mot-clés utilisés pour chercher une information dans Google...
Mais comment peut-on être aussi dépendant ??

Finalement, la situation semble s'être améliorée ce soir. J'ai réussi à accéder à mes mails (vous m'auriez vu quand la page est enfin apparue après 5 minutes de chargement :o)) et à différents sites. Et même à l'interface de gestion de mon blog pour vous raconter mes mésaventures de la journée :o)
Cependant, la lenteur de chargement des pages est catastrophique... et certaines pages ne s'affichent pas du tout.
D'après la théorie d'une copine, c'est simplement qu'il y a moins de monde sur le réseau vu qu'il est tard. C'est vrai que je doute que des hommes-grenouilles aient déjà plongé au fond de la mer de Chine pour réparer les câbles... Et puis ils sont simplement âbimés, donc peut être que çà réduit juste la capacité du réseau et donc sa capacité à absorber les millions d'internautes chinois. Je ne sais pas.
En tout cas j'ai prévu pour ma journée de demain : j'ai fait ce soir toutes les recherches dont j'ai besoin pour écrire mon devoir, que j'ai sauvegardées sous word, comme çà cette fois si çà marche pas j'ai de la matière pour travailler quand même.

On verra bien ce que çà donne dans les prochains jours... J'espère qu'ils ont de bons plongeurs en Chine !... Et si vous avez pas de mails de moi dans les prochains jours, où si je vous répond pas à des mails, vous savez pourquoi !

Vive l'Internet Chinois ! Quand c'est pas la censure, c'est les câbles sous-marins qui lâchent... ;o)

_________________

Update du jeudi 28 décembre, 9h du matin heure locale :

Depuis ce matin 8h, le réseau Internet est à nouveau considérablement ralenti (les gens arrivent au bureau et se connectent...). J'arrive encore à afficher quelques pages (20 minutes quand même pour arriver à la page de modification de l'article...), peut être grâce au fait que je sois restée connectée toute la nuit, ayant eu peur de pas pouvoir me reconnecter si jamais j'éteignais mon ordinateur hier soir...

En attendant, une recherche sur les mot-clés "internet chine taiwan" dans Google Actualités m'a permis de trouver quelques infos, que je vous fait partager :

- "Interrogé par RIA Novosti, le fournisseur d'accès Internet China Netcom a déclaré que le tremblement de terre avait endommagé un câble fibre optique reliant la Chine continentale au monde extérieur. "Présentement il est difficile de se connecter sur les sites se trouvant à l'étranger, toutes les mesures sont prises pour rétablir les communications Internet, mais nous sommes dans l'impossibilité de dire quand ce sera chose faite", ont déclaré des employés de la compagnie." (site de RIA Novosti, sorte d'AFP russe)

- "Selon plusieurs responsables locaux, la réparation du câble, difficilement accessible, devrait prendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines." (Radio Canada)

Et après rien de bien nouveau, juste des dépêches qui ne m'ont rien appris de plus. En tout cas ces deux là ne sont pas très encourageantes quand au réglement du problème... J'espère que ce sera réglé d'ici lundi, mais sinon, je vous dit "Bonne Année" d'avance !

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Published by Agathe - dans La vie quotidienne à Shanghai
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22 décembre 2006 5 22 /12 /décembre /2006 13:34

Pas de chauffage à Shanghai...

Oui je sais que je n'arrête pas de me plaindre du froid, mais il faut quand même que vous vous rendiez compte... Alors je vais vous raconter une histoire : un jour le camarade Mao a décidé qu'il fallait économiser l'énergie...Grand bien lui en a pris, c'était avant l'invention du concept de "développement durable", avant le protocole de Kyoto et les consignes de tri des déchets et d'économie de l'eau... Toujours est-il, il a donc décrété que dans le Sud de la Chine, il faisait chaud, et donc que les Chinois du Sud n'aurait plus le droit de chauffer. Et comme il fallait bien trouver une limite géographique, il a choisi le Yangtse, traditionnelle frontière Nord-Sud en Chine.

Mais voilà, Shanghai est situé juste au Sud du 3ème fleuve du monde... Mais à Shanghai, le thermomètre peut descendre jusqu'à 0°C, et même quelques degrès en dessous ! Aujourd'hui on doit pas être beaucoup au dessus du 0 en tout cas.
Malin le Mao ! On voit bien que lui il vivait pas à Shanghai, mais à Pékin, où il fait certes plus froid, mais où il y a du chauffage !!

Du coup les Chinois dociles se gèlent chez eux, et investissent dans des couches de vêtements supplémentaires. Et les autres pompent à outrance leurs clims réversibles. Personnellement, je fais partie de la 2ème catégorie.

Mais le problème avec les clims réversibles, c'est que çà souffle de l'air chaud, mais çà chauffe pas ! Si on l'éteint, il fait à nouveau froid en quelques minutes. En plus çà fait du bruit... Et côté consommation d'électricité, c'est vraiment pas un modèle ! Ni côté pollution de l'ozone... Alors on fait quoi, on meurt de froid ?

Certains étudiants ont opté pour l'investissement dans des petits convecteurs électriques, mais moi je me demande ce que je vais en faire dans 4 semaines... Alors je me couvre, je chauffe ma chambre à la clim réversible, et le reste de mon appart, c'est le Pôle Nord ! Donc quand je dois aller aux toilettes ou me faire à manger, je m'équipe pour braver le froid et je traîne pas :o)

Pour la salle de cours, on a pas le choix, il n'y a même pas de clim réversible ! Et pour éviter d'offrir aux microbes une atmosphère propice à leur multiplication, les Chinois ouvrent grand les fenêtres !! Sont pas fous, eux ? Heureusement on a la même salle toute la semaine et on est tous d'accord, entre étudiants étrangers, pour au moins fermer les fenêtres. Et on garde manteaux et écharpes pendant les cours. C'est tout juste si on remet pas les gants et le bonnet au bout d'une heure parce qu'on est frigorifiés à rester immobiles dans le froid.... Epique !! Il y en a même qui craquent tellement qu'ils en arrivent à laisse des messages très clairs sur le tableau de la salle de cours en espérant que les profs ou l'administration réagisse... en vain à mon avis. En images, çà donne çà :



Sinon côté bonnes nouvelles, la période pluvieuse du changement de saison est passée, et on a même eu quelques beaux ciels bleus ces derniers jours. Donc l'air est froid, mais pas trop humide en ce moment. C'est déjà çà !

Mais quand on rentre chez soi à 17h après une journée de cours et qu'on a qu'une envie c'est de se mettre au lit sous la couette pour se réchauffer, c'est pas très plaisant quand même. Enfin comme vous voyez je survis et je garde le sens de l'humour ! :o)

Bisous gelés

PS : en vrai je sais pas la vraie raison du pourquoi Mao décidé que le Sud de la Chine ne se chaufferait pas, donc ne me croyez pas sur parole quand je dis que c'est pour préserver l'environnement, c'était juste une accroche ;o) Mais promis je me renseigne et je vous tiens au courant !
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Published by Agathe - dans La vie quotidienne à Shanghai
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23 novembre 2006 4 23 /11 /novembre /2006 06:14

De la difficulté de vivre à Shanghai sous la pluie

Voilà maintenant plus d'une semaine qu'il pleut quasiment non stop sur Shanghai... Et plus ici que dans n'importe quelle autre ville du monde (enfin j'ai pas vérifié pour être honnête), la pluie rend la vie impossible. Bon, on dit qu'impossible n'est pas français (et encore moins marseillais !), donc disons que la pluie à Shanghai rend la vie bien plus difficile.

Et cela pour plusieurs raisons :
    - Où que vous alliez à Shanghai, il vous faudra marcher ! Parce que la ville est immense, et que bien qu'il y ait des métros et des bus, le réseau n'est pas assez dense pour aller d'un point à un autre sans passer par une petite promenade à pied, à moins éventuellement d'accepter l'idée de changer 5 fois de transports, et d'attendre de toute façon à l'arrêt de bus (sous la pluie donc dans notre cas...). Sauf à prendre un taxi, ce qui nous amène au 2ème point...
    - Sous la pluie, il devient très très compliqué d'attraper un taxi, qui n'est pourtant pas une denrée rare par ici ! Pour vous dire, vendredi dernier avec une copine en sortant du restaurant, nous avons marché 45 minutes sous une pluie battante sans arriver à trouver un taxi. L'explication : tout le monde veut un taxi quand il pleut, et il y a toujours quelqu'un en amont de vous dans n'importe quelle petite rue, donc aucun taxi ne peut arriver vide jusqu'à vous... (pour les économistes, se référer à la loi de l'offre et de la demande :o)) Autant vous dire que çà vous ôte l'envie d'essayer de sortir, sauf en cas de nécessité !
    - Les rues de Shanghai sous souvent pavées ou pleines de bosses et de creux, qui se transforment en autant de "pièges" sous forme de flaques d'eau boueuses. Et si en plus vous portez des fausses Puma de qualité chinoise, vous vous retrouvez vite avec les pieds trempés... Et avec un jean un peu long avec un pantalon imbibé d'eau crade jusqu'aux genoux.

Et avec tout çà, si le vent s'en mêle, je peux vous dire que l'humidité vous glace les os ! Le moindre trajet devient un calvaire et rester enfermé chez soi sous la couette à regarder un DVD la seule alternative acceptable. Tout çà pour dire que j'en peux plus !!

Et entre autres réjouissances associées à la pluie, nous citerons en 1er lieu l'humidité des appartements shanghaïens. Bon, nous savions déjà que les chinois fabriquaient les immeubles en carton pâte, histoire de devoir les détruire et les reconstruire 5 ans plus tard (comment vous croyiez qu'ils soutiennent une telle croissance économique vous ? et comment vous expliquiez la bulle immobilière ? et ben voilà, l'explication est simple comme bonjour !). Bref, après ces longues journées de pluie, les murs de nos appartements sont complètement humides et gelés. Pour vous dire, on a l'impression qu'ils sont mouillés même quand on les touche de l'intérieur !! Et avec les grandes vitres en plus, vous imaginez facilement la température intérieure des appartements... Et on a beau même nos clims réversibles à fond, y a de l'air chaud qui sort, mais la chaleur ne reste pas... Et çà je crois que c'est le pire truc qu'on va devoir supporter cet hiver : çà ne me dérange pas d'avoir froid dehors, tant qu'à l'intérieur il fait bon. Tant que cette logique est respectée pas de problème, mais le froid à l'intérieur, çà je peux pas ! Et comme les chinois de la moitié Sud (soit en dessous du Yangtze, et Shanghai est à la limite nord de la moitié Sud...) ne chauffent pas les bâtiments publics, on a déjà commencé à garder nos manteaux, écharpes et gants en cours... On a trop la classe quand on fait nos présentations orales habillés comme si on allait au ski et en tremblant de froid parce que notre pantalon et nos chaussures sont trempées... Et vivre enroulé dans une couverture même chez soi, c'est pas super top non plus ! Et pourtant les températures officielles de la météo sont encore loin des minimums annoncés pour l'hiver, c'est simplement que le froid ressenti est bien plus piquant ici. Donc çà promet pour décembre et janvier avec 20 degrés de moins !!!

En attendant, ils ont prévu encore 10 jours de pluie, j'ai pas fini de me lever le matin et d'ouvrir mes rideaux pour me dire "oh non ! encore !"... :'(

Aujourd'hui j'ai donc fait un investissement de taille (dans les 2 sens du terme) : un parapluie "king size" ! Et pas n'importe quel parapluie : un collector du centenaire de l'Université de Tongji (qui fêtera ses 100 ans en 2007 et a donc ouvert pour l'occasion un magasin dans l'université avec toutes sortes d'objets "griffés").

Je crois que je n'ai jamais utilisé de parapluie à Marseille... Non pas qu'il ne pleuve pas, mais c'est supportable, et çà ne dure pas 15 jours continus !
J'ai donc découvert à quel point se promener avec un parapluie – qui plus est si il est vraiment grand et que les autres gens ont aussi des parapluies, ce qui arrive en général quand il pleut... – est un challenge de visualisation dans l'espace. Je m'explique : avez-vous déjà essayé de marcher sur un trottoir de 1m de large avec un parapluie de la même largeur (ou pas d'ailleurs) et d'y croiser des gens qui en ont un aussi ? Bon je suppose que oui, je ne suis pas la 1ère à utiliser un parapluie... Mais quand même ! C'est super compliqué : cette fois-ci je le soulève, là je le baisse, là y a un poteau, hop je l'incline vers la droite...
En plus de çà, garder le bras replié et porter le poids du parapluie (je vous rappelle que le mien est très grand, donc très lourd... enfin plus lourd qu'un petit pliable classique quoi), çà peut être fatiguant à long terme, non ? Moi après quelques minutes j'avais déjà des crampes (peut-être le manque de pratique...) et mon parapluie tanguait légèrement par moment... Sans compter le fait que si avec l'autre main vous portez une sacoche (avec un ordinateur portable par exemple) et que vous voulez changer de main (ce que personnellement je fais fréquemment quand je porte quelque chose de "lourd" à bout de bras), tout se complique ! Et il faut un entraînement que je n'ai pas pour faire çà de façon fluide...
J'ai aussi remarqué un truc : sous un parapluie, on ne peut jamais être au milieu, endroit où logiquement on est le plus à l'abri, tout simplement (et vous l'aurez compris avant la fin de la phrase je suppose) à cause du manche. Bon d'accord c'est évident et j'enfonce des portes grandes ouvertes, mais vous trouvez pas çà frustrant vous de devoir être à droite ou à gauche du manche, ou encore derrière le manche, et donc de perdre la moitié de la surface couverte par l'engin (d'où l'intérêt d'en prendre un très grand au passage) ??

Bon d'accord j'arrête de vous livrer mes réflexions philosophiques sur les parapluies, sous peine de voir débarquer des hommes en blanc pour m'enfermer dans un asile psychiatrique (je n'ai rien contre les psychiatres notez bien, mais bon quand même...).

Enfin, c'est tout de même agréable de pouvoir rentrer chez soi sans courir et d'arriver avec les cheveux secs (marre des cheveux détrempés et des gouttes qui coulent dans la nuque... brrrr !). Donc merci cher parapluie, je ne t'en veux pas d'être si imparfait !

Et pour ceux qui se posent la question depuis quelques lignes déjà (et qui sont tout de même arrivés à lire jusque là), je n'ai rien fumé ni bu, juste supporté 8 jours de pluie à Shanghai, comme quoi vous voyez les effets dévastateurs que çà peut avoir !! Comment çà j'étais déjà folle avant ?? :o)

Je vais arrêter là ma prose pour aujourd'hui et m'en retourner à ma chère couette bien chaude (là je suis sur mon canapé, un plaid polaire sur les épaules, mais je rêve de me mettre au chaud dans mon lit !), et je vous promets, j'arrête de faire semblant de mettre des titres "littéraires" qui n'annoncent pas du tout le style d'écriture et l'intérêt littéraire du contenu de l'article ;o)

Bisous humides
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Published by Agathe - dans La vie quotidienne à Shanghai
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21 octobre 2006 6 21 /10 /octobre /2006 06:35

Où trouver des produits français ?

Oui je sais on n'est pas en Chine pour manger de la nourriture française, mais je peux vous assurer que çà manque parfois cruellement !!!

On peut trouver des produits français importés à Shanghai dans 2 types de magasin principalement :

- aux Carrefour de Gubei et de Pudong : en effet il y a 10 Carrefour à Shanghai mais la plupart proposent exclusivement des produits "chinois" que je trouve sans problème dans mon E-mart. En revanche les Carrefour de Pudong et de Gubei sont implantés dans les 2 quartiers où résident les expats de Shanghai et ils proposent donc des produits importés. Il ne faut pas croire pour autant qu'on y trouve tous les produits des Carrefour français, loin de là. Mais ils ont un rayon produits importés, un rayon alcool avec des vins et alcools divers français et un rayon boulangerie avec du vrai pain. Les prix sont un peu plus élevés qu'en France mais sont vraiment prohibitifs par rapport au niveau de vie ici !
Les autres rayons restent très chinois. Mais cela suffit à satisfaire notre envie de nourriture française de temps en temps...
Malheureusement (ou heureusement ?) ces 2 Carrefour sont situés aux extrémités sud de la ville alors que je vis dans le nord. Autant dire que c'est l'expédition pour s'y rendre !

- dans les petits magasins Cityshop : à Shanghai, 5 petites supérettes Cityshop sont implantées dans différents quartiers de la ville (voir localisation précise ici) et proposent des produits importés, mais souvent assez chers.

Personnellement j'ai fait un petit détour par le Cityshop de Time's Square la semaine dernière (mais vraiment parce que je passais devant) pour acheter 2 sauces Barilla : une au pistou et une tomate-basilic.... mmmmmm....
Et hier après les cours, on a organisé une opération "Carrefour Gubei" avec 3 copines à moi. On a partagé un taxi pour se rendre (et revenir aussi) jusqu'au Carrefour afin d'acheter des produits indispensables à la survie :o)

Voilà le butin ramené après ces 2 petites escapades :

Oui j'ai entamé la baguette et le camembert avant de penser à faire la photo... :o( mais çà me faisait tellement envie !!

Et pour vous donner une idée des prix des différents produits, je les ai notés spécialement pour vous (j'ai le ticket de caisse mais il est tout en chinois...) :
- Sauce Barilla Pesto : 42,80 yuans
- Sauce Barilla Basilic : 28 yuans
- Nutella (le gros pot) : 52,90 yuans
- Camembert Carrefour (mais super bien fait et franchement bon) : 49 yuans
- Baguette : 7 yuans
- Tablette de chocolat au lait Lindt (100 g) : 14,30 yuans
- Bouteille de Ricard (70 cL) : 102 yuans
(Rappel : tous les prix doivent être divisés par 10 pour obtenir l'équivalence en euros)

J'ai donc pu hier boire mon petit Ricard pour l'apéro et me faire ensuite un repas baguette/camembert, un vrai bonheur ! Comme quoi à force ici, on se satisfait de peu...
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Published by Agathe - dans La vie quotidienne à Shanghai
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21 octobre 2006 6 21 /10 /octobre /2006 05:47

Massage chinois ?

Un truc à faire quand vous êtes en Chine, notamment parce que c'est vraiment pas cher par rapport aux prix européens, c'est d'aller se faire masser.
Mais avant de se lancer dans l'aventure, il faut savoir qu'il y a 2 sortes de salons de massage en Chine : les vrais salons de massage (traditionnels ou pas d'ailleurs) et les bordels déguisés (appelons un chat un chat !)

Afin d'éviter ce 2ème type d'établissement (quoique certains les recherches mais nous n'entrerons pas dans ce débat), les étrangers et notamment les expatriés s'adressent en général à des salons de luxe, installés dans des grands centres commerciaux. Et je dois avouer que c'est aussi ce que je m'apprêtais à faire jeudi dernier...

Après une longue après midi de marche éreintante, ma copine Hélène et moi-même avions décidé d'aller nous faire masser, histoire de se détendre un peu. On n'avait pas encore pris le temps de le faire, en près de 2 mois de résidence à Shanghai !
Hélène avait repéré la semaine précédente un spa/salon de massage au 6ème étage d'un grand centre commercial de People's Square. Après avoir mangé dans un restaurant du 3ème étage, nous prîmes donc l'escalator pour nous conduire jusqu'au 6ème... où nous avons trouvé le centre en question fermé pour travaux !!!
Il était déjà 21h passées et on commençait à se dire qu'il allait falloir abandonner notre idée, de peur de se faire refuser le massage complet d'1h à cette heure là et surtout de ne pas trouver d'autre salon...

Nous avons quand même décidé de nous promener un peu en ville au cas où on repèrerait un salon ouvert. C'était une soirée très chaude pour un 19 octobre et sur Nanjing Lu il y avait un monde fou : touristes et chinois mélangés, néons lumineux habituels... Nous avons bifurqué dans les rues parallèles, beaucoup plus "chinoises" (entendez par là : pauvres, sales, pas éclairées...) en quête d'un salon de massage traditionnel chinois... On avait tellement envie de ce massage et les salons traditionnels ferment plus tard en général que les salons "pour expats".
Jusqu'à tomber sur un hôtel qui semblait pas trop mal dans lequel nous sommes entrées pour demander où on pouvait trouver un salon de massage dans le coin au jeune homme de la réception. Il était 21h40 environ et après nous avoir dévisagées étrangemment, il nous a indiqué un croisement à 10 minutes de là où se trouvait un salon de massage. On aurait été des hommes, je pense qu'il nous aurait directement indiqué un salon de 2ème catégorie (telle que définie ci-dessus), sans aucun doute sur nos intentions. Mais là quand même... Donc nous avons suivi la route indiquée jusqu'au croisement en question.

Là nous attendait un panneau violet clignotant avec l'indication "Massage" en chinois et en anglais (en même temps c'est la même chose en français). Confiantes nous sommes rentrées pour demander un massage chinois de tout le corps et des pieds. Il était presque 22h...
Le patron a eu l'air surpris au début, puis il nous a sorti son vieux papier tout gras avec les tarifs écrits en anglais. Nous avons opté pour le "chinese massage + feet massage" à 88 yuans (vraiment beaucoup moins cher que dans les salons pour expats où il faut quand même compter 150 à 200 yuans pour un massage complet, et même parfois 120 yuans rien que pour les pieds !!!).

Une jeune fille en tenue de tenniswoman (comprenez : avec une mini jupe plissée blanche et un polo moulant...) nous a accompagnées dans une petite salle au premier, avec 3 petits lits et surtout un néon rose... Là on a commencé à se demander où on était tombées parce que le néon rose est en général le code pour indiquer les salons de 2ème catégorie... On s'est retrouvées toutes les 2 dans la pièce, un peu stressées mais mortes de rire ! Heureusement qu'on était ensemble sinon je serais partie en courant, et elle aussi ! On s'est dit que çà nous ferait des souvenirs et que c'était une expérience à tenter (pas d'aller "au bout", mais les salons de massage chinois). Après tout elles n'allaient pas nous faire quoi que ce soit sans notre accord...

Bref après quelques minutes à délirer toutes les 2 dans notre chambre à néon rose, 2 masseuses sont arrivées (toutes les 2 dans le même "uniforme"). Je crois qu'elles se demandaient quand même ce qu'on attendait parce qu'elles savaient pas trop quoi faire apparemment... jusqu'à ce qu'Hélène leur montre nos habits pour leur faire comprendre qu'on voulait un pyjama pour le massage. Elles sont donc reparties et nous ont ramené des "yifu" (prononcez "yifou", mot bien utile si vous aussi vous voulez tester les massages chinois) très stylés : blanc avec des fleurs vertes... Au moins elles ont compris qu'on attendait pas qu'elles nous déshabillent ou nous massent nues...

Une fois en pyjamas, on a eu droit à notre massage du corps de 45 minutes, assez douloureux par moment (mais qu'est ce que j'étais contractée aussi !) mais quand même très bien fait. Même si ce ne sont pas des masseuses "conventionnelles", elles ont une très bonne connaissance des points (d'acupuncture ?) qui dénouent.
A certains moments on se demandait si elles se demandaient pas ce qu'on attendait, notamment quand elles nous massaient les seins ou les fesses en disant "you are very beautiful" mais comme on réagissait pas elles ont du comprendre qu'on voulait juste un massage !

Ensuite on est descendues au RDC pour le massage des pieds de 20 minutes. Evidemment en pyjamas on s'est un peu tapé l'affiche auprès des autres clients qui étaient habillés...
Là on nous installe dans un fauteuil, les 2 pieds dans un bac d'eau brulante pour les détendre, puis allongés sur un petit tabouret. La masseuse les enduit d'huile et les tripote dans tous les sens, pieds et mollets, et c'est bien agréable ! Il faut dire que le massage des pieds c'est quand même la spécialité des masseurs chinois.

Après nous être rhabillées et avoir payé, nous sommes sorties de là détendues, et conscientes d'avoir fait une expérience hors du commun... Encore un souvenir de Shanghai !

Enfin, la prochaine fois on testera un salon sans néons roses, et surtout pas aussi tard dans la soirée, çà induit en erreur çà aussi... Parce que les salons qui massent jusqu'à tard dans la nuit, ils ont souvent d'autres activités...

Ci-dessous les photos de l'entrée du salon, de la pièce où nous avons été massées (sans flash pour voir la lumière rose et avec pour voir les petits lits) et d'Hélène en train de se faire masser les pieds en pyjama :o)

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20 septembre 2006 3 20 /09 /septembre /2006 13:49

Etre étranger à Shanghai

Il n’est pas toujours facile d’être étranger dans une ville comme Shanghai, même si je pense que les choses ont énormément évolué ces dernières années.

Le plus énervant je pense, c’est les chinois qui ne voient dans les occidentaux qu’une source d’argent. Je sais pas si vous vous rappelez les dessins animés Tex Avery, mais çà fait un peu la même impression : quand ils voient un blanc, on distingue presque les dollars dans leurs yeux…
Dans la rue, on échappe aux distributions de prospectus, puisque çà se lit sur notre tête qu’on ne lit pas le chinois, mais on se fait harceler toute la journée par les vendeurs de contrefaçons à la sauvette. Il est impossible de marcher tranquillement sur Nanjing Lu ou Hua Huai Lu (les 2 principales artères commerçantes de la ville) sans entendre toutes les 2 minutes « Hello Lady, you want a watch, bags, shoes ? » « Hello, Louis Vuitton, Gucci, Prada » « You want a Rolex ? ». C’est vraiment désagréable et je ne les supporte déjà plus ! Au début je m’appliquais à leur répondre « non merci » en chinois mais maintenant je leur dit des phrases du genre « tu me fais chier avec tes merdes ! » en français mais sur un ton qui ne laisse aucun doute quand à mes intentions d’achat ! En plus ils se mettent en travers de votre chemin pendant que vous vous promenez et vous coupe complètement la route.
Enfin, les touristes sont vraiment là pour dépenser et on leur pompe leur argent sans aucun scrupule : les restaurants pour touristes sont 4 fois plus chers que les restaurants chinois, pour la même chose, les magasins à proximité des grands hôtels multiplient aussi leurs prix, et ce quel que soit le produit : j’ai vu dans une supérette de quartier (mais bien placée en centre ville) la petite bouteille d’eau à 10,5 yuans alors qu’elle coûte 1,5 yuans en bas de chez moi ! Bon à la limite quand t’es en vacances 1 semaine c’est pas grave, mais quand tu restes 5 mois c’est bien de pas se faire avoir quand même !

Il y a aussi les regards et l'envie.
Il est vrai, et je le constate aussi, que beaucoup d’occidentaux qui vivent à Shanghai vivent comme des princes, profitant au maximum du coût de la vie ici. Moi aussi pour mon appartement par exemple, j’ai quelque chose que je ne pourrais jamais me payer en France. Mais à côté de çà je prend le bus et le métro, je mange dans des restos pas chers, à la cantine ou chez moi… Alors que pleins d’étudiants qui sont en cours avec moi ne se déplacent qu’en taxi (entre 11 et 20 yuans la course), mangent au resto midi et soir (et pas dans les moins chers ! mais ici un resto cher c’est 150 yuans donc 15 euros…) et fréquentent les bars branchés pour expats à 50 yuans le coca…
Et quand on voit le niveau de vie des chinois, on comprend que des fois çà les gonfle de voir les étrangers vivre comme çà ! Pour vous donner un exemple, les étudiants chinois qui sont en cours à Tongji vivent tous sur le campus (c’est obligatoire). Ils sont 4 dans une chambre de 10m2 (2 lits superposés des 2 côtés de la chambre, une petite salle de bains et un petit balcon) et paye 1200 yuans par an. C’est très bon marché mais les conditions de vie ne sont pas super agréables. Ils mangent midi et soir à la cantine de l’école et sortent rarement dans Shanghai. Ils n’ont aucune intimité et doivent même étendre leur linge à la vue de tous les étudiants de l’université. Alors quand ils discutent avec les étudiants étrangers qui leur racontent comment la vie est pas chère ici, et toutes les sorties qu’ils font…
Et les chinois qui bossent travaillent en général 6 jours ou 6 jours et demi sur 7, 10 à 12h par jour. Je ne connais pas le salaire moyen précisément, mais je sais qu’ici un salaire de 1500 yuans est un bon salaire… Pour vous donner un point de comparaison, les femmes de ménage sont payées ici 10 yuans de l’heure, soit 10 fois moins qu’en France (où elles sont payées 10 € de l’heure).
En gros il faut comprendre que pour eux 10 yuans çà a la même valeur que 10 € pour nous.
Du coup quand on se promène dans Shanghai et qu’on est blanc, on doit faire face aussi aux regards des gens. Ce n’est pas souvent méchant, c’est parfois simplement qu’ils n’ont pas l’habitude de voir des étrangers (surtout dans les quartiers éloignés du centre touristique) et que nous sommes une curiosité pour eux.
Certains vous dévisagent de la tête aux pieds, parfois en vous souriant, d’autres en rigolant, ou encore avec un air de mépris. Certains aimeraient nous ressembler et quand je fais les magasins (que ce soit de la bouffe ou des fringues) je remarque souvent une ou plusieurs chinoises qui m’observent, regardent ce que je prend et prennent la même chose :o)
Certaines étudiantes chinoises avec qui j’ai discuté m’ont dit que les françaises étaient toutes élégantes, minces et belles. Je leur ai dit que ce n’était pas tout à fait vrai mais elles nous mettent sur un piédestal c’est impressionnant.

Et quand on vit à la chinoise, on se fait aussi dévisager… Peu d’étrangers (surtout ceux qui travaillent, un peu plus les étudiants quand même) prennent le métro et le bus, qui sont assez complexes à Shanghai et souvent bondés. Du coup quand je me retrouve la seule blanche dans un métro ou un bus rempli de chinois, je sens des dizaines de regards sur moi… Au début, je n’osais même pas m’asseoir quand une place était libre, sauf si le wagon était presque vide.
Idem dans les restaurants typiques chinois non fréquentés par les touristes : on devient tout de suite l’attraction du repas…

Et même si on finit par s’habituer, ce n’est pas toujours facile de rentrer le soir dans son appart tout neuf quand à quelques mètres des chinois vivent dans les toilettes publiques ou dans des bidonvilles…
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Published by Agathe - dans La vie quotidienne à Shanghai
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20 septembre 2006 3 20 /09 /septembre /2006 13:03

Ce qui me manque le plus à Shanghai

Bon, à part vous bien sûr :o)

- La nourriture française
La bouffe chinoise a beau être bonne, on s'en lasse quand même et on a souvent envie d'un bon plan français, ne serait-ce que pour se remettre l'estomac en place !
Et même se préparer un repas chez soi relève du défi : j'ai enfin réussi à trouver des pâtes qui ont un goût de pâtes, et une vraie sauce tomate, et des oeufs qui aient l'air mangeable (j'ai dû prendre des oeufs bio pour çà) mais çà reste très limité.
Les yahourts (même ceux de marque Bio) sont liquides, genre Actimel mais sans les soi-disants propriétés miracles pour la santé. Les chinois vendent çà avec des mini pailles qu'ils plantent dans le couvercle... Sacrilège ! Impossible de trouver des bons yahourts veloutés.
Et ce qui me manque le plus, c'est le fromage !! Qu'est-ce que je donnerais pas parfois pour manger un bon morceau de camembert ou une tartine de gorgonzola... Ici le seul fromage qu'on trouve c'est des espèces de toastinettes carrées mais qui n'ont vraiment pas le goût de fromage !


J'ai trouvé l'adresse de magasins qui vendent de la "western food", fromages, foie gras, charcuterie et vin notamment donc faudra que j'y fasse un tour. Mais les prix étant probablement prohibitifs, çà restera exceptionnel !

- Le ciel bleu
Ici on voit rarement le ciel, même si il parait que c'est beaucoup moins pollué qu'il y a quelques années. Entre le mauvais temps et la pollution, le ciel est quasiment gris tous les jours. Et même quand on voit le ciel, il y a peu de chance d'avoir un beau ciel bleu profond comme à Marseille...

A gauche le temps habituel à Shanghai, et à droite une journée miraculeusement belle (du coup on en profite pour faire des photos)... J'en profite comme çà pour vous montrer un peu Shanghai parce que je ne vous ai même pas encore vraiment parlé de la ville ! Pas bien... Donc à gauche c'est la Pearl Tower ou tour de télévision, symbole bien connu de Shanghai (comme la Tour Eiffel à Paris quoi) et à droite la Jin Mao, le plus haut gratte-ciel de la ville (88 étages sur 421 m de haut).


Sinon je m'habitue bien à tout le reste :o) C'est déjà pas mal non ?
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